Communiquer, s'engager, résister : se souvenir.
La classe de 1ère ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) du lycée Danton s’est plongée à corps perdu dans le devoir de mémoire.
Dans le cadre d’un projet pédagogique interdisciplinaire autour de l’expression de l’engagement, mené par les enseignantes d’histoire-géographie et de lettres, Maryse Barrau et Fatiha Bélabbas, les élèves de première sont amenés à s’interroger sur les circonstances qui peuvent amener l’homme à s’engager, à résister.
La poésie dans la Résistance et la poésie comme devoir de mémoire fut le point de départ de l’aventure, qui mène désormais les élèves à participer au Concours national de la résistance et de la déportation, qui a cette année pour thème « Communiquer pour résister » (1940-1945).
La littérature s’entremêle avec l’Histoire, la poésie avec les ondes radio, les tracts avec le cinéma. Communiquer peut prendre différentes formes : c’est à la recherche de celles-ci que sont partis les lycéens.
Ce concours est un vecteur essentiel de la mémoire mais également un excellent moyen d’approfondir ses connaissances sur l’histoire de la seconde guerre mondiale et de se pencher sur l’histoire locale.
Afin de les aider dans leurs recherches et la préparation de leurs dossiers, les jeunes historiens ont pu compter sur l’aide de Bernard Delaunay, ancien professeur d’histoire-géographie du lycée Danton, et président du Conseil départemental de la Résistance, venu les rencontrer dans leur salle de classe.
Ce travail exigeant de recherche et de rédaction pluridisciplinaire sera complété durant l’année scolaire par une visite du village d’Oradour-sur-Glane et de son centre de la mémoire ainsi que par un voyage scolaire de quelques jours qui mènera ces adolescents-citoyens de Strasbourg à Péronne, en passant par Verdun et le site de l’ancien camp de Natzweiler, le Struthof.
Ce voyage dans l’histoire permettra certainement à ces élèves de réfléchir au rôle stratégique des moyens de communication dans la lutte contre l’occupation, hier comme aujourd’hui.